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 les arguments ( texte long) partie I

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boujemaa
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MessageSujet: les arguments ( texte long) partie I   les arguments ( texte long) partie I Icon_minitimeSam 10 Mai - 15:50

Deux débats sur la peine de mort

Quels sont les arguments favorables à la peine de mort ?
Par quels arguments et quels exemples sont-ils réfutés ?


Premier texte
Voilà assez de faits. En voilà trop. Est-ce que tout cela n'est pas horrible ? Qu'avez-vous à alléguer pour la peine de mort ?
Nous faisons cette question sérieusement : nous la faisons pour qu'on y réponde ; nous la faisons aux criminalistes, et non aux lettrés bavards. Nous savons qu'il y a des gens qui prennent l'excellence de la peine de mort pour texte à paradoxe comme tout autre thème. Il y en d'autres qui n'aiment la peine de mort que parce qu'ils haïssent tel ou tel qui l'attaque. C'est pour eux une question quasi littéraire, une question de personnes, une question de noms propres. Ceux-là sont les envieux, qui ne font pas plus faute aux bons jurisconsultes qu'aux grands artistes. Les Joseph Grippa ne manquent pas plus aux Filangieri que les Torregiani aux Michel-Ange et les Scudéry aux Corneille.
Ce n'est pas à eux que nous nous adressons, mais aux hommes de loi proprement dits, aux dialecticiens, aux raisonneurs, à ceux qui aiment la peine de mort pour la peine de mort, pour sa beauté, pour sa bonté, pour sa grâce.
Voyons, qu'ils donnent leurs raisons.
Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nécessaire. D'abord, – parce qu'il importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà nui et qui pourrait lui nuire encore. – S'il ne s'agissait que de cela, la prison perpétuelle suffirait. À quoi bon la mort ? Vous objectez qu'on peut s'échapper d'une prison ? faites mieux votre ronde. Si vous ne croyez pas à la solidité des barreaux de fer, comment osez-vous avoir des ménageries ?
Pas de bourreau où le geôlier suffit.
Mais, reprend-on, – il faut que la société se venge, que la société punisse. – Ni l'un, ni l'autre. Se venger est de l'individu, punir est de Dieu.
La société est entre deux. Le châtiment est au-dessus d'elle, la vengeance au-dessous. Rien de si grand et de si petit ne lui sied. Elle ne doit pas "punir pour se venger" ; elle doit corriger pour améliorer. Transformez de cette façon la formule des criminalistes, nous la comprenons et nous adhérons.
Reste la troisième et dernière raison, la théorie de l'exemple. – Il faut faire des exemples ! il faut épouvanter par le spectacle du sort réservé aux criminels ceux qui seraient tentés de les imiter ! – Voilà bien à peu près textuellement la phrase éternelle dont tous les réquisitoires des cinq cents parquets de France ne sont que des variations plus ou moins sonores. Eh bien ! nous nions d'abord qu'il y ait exemple. Nous nions que le spectacle des supplices produise l'effet qu'on en attend. Loin d'édifier le peuple, il le démoralise, et ruine en lui toute sensibilité, partant toute vertu. Les preuves abondent, et encombreraient notre raisonnement si nous voulions en citer. Nous signalerons pourtant un fait entre mille, parce qu'il est le plus récent. Au moment où nous écrivons, il n'a que dix jours de date. Il est du 5 mars, dernier jour du carnaval. À Saint-Pol, immédiatement après l'exécution d'un incendiaire nommé Louis Camus, une troupe de masques est venue danser autour de l'échafaud encore fumant. Faites donc des exemples ! le mardi gras vous rit au nez.
Le Dernier jour d'un condamné - Préface - 1832


Deuxième texte
La peine de mort a des partisans de deux sortes, ceux qui l’expliquent et ceux qui l’appliquent ; en d’autres termes, ceux qui se chargent de la théorie et ceux qui se chargent de la pratique. Or la pratique et la théorie ne sont pas d’accord ; elles se donnent étrangement la réplique.
Pour démolir la peine de mort, vous n’avez qu’à ouvrir le débat entre la théorie et la pratique. Écoutez plutôt.
Ceux qui veulent le supplice, pourquoi le veulent-ils ? Est-ce parce que le supplice est un exemple ? Oui, dit la théorie. Non, dit la pratique. Et elle cache l’échafaud le plus qu’elle peut, elle détruit Montfaucon, elle supprime le crieur public, elle évite les jours de marché, elle bâtit sa mécanique à minuit, elle fait son coup de grand matin ; dans de certains pays, en Amérique et en Prusse, on pend et on décapite à huis clos.
Est-ce parce que la peine de mort est la justice ? Oui, dit la théorie ; l’homme était coupable, il est puni. Non, dit la pratique ; car l’homme est puni, c’est bien, il est mort, c’est bon ; mais qu’est-ce que cette femme ? c’est une veuve. Et qu’est-ce que ces enfants ? ce sont des orphelins. Le mort a laissé cela derrière lui. Veuve et orphelins, c’est-à-dire punis et pourtant innocents. Où est votre justice ?
Mais si la peine de mort n’est pas juste, est-ce quelle est utile ? Oui, dit la théorie ; le cadavre nous laissera tranquilles. Non, dit la pratique ; car ce cadavre vous lègue une famille ; famille sans père, famille sans pain ; et voilà la veuve qui se prostitue pour vivre, et voilà les orphelins qui volent pour manger.
Dumolard, voleur à l’âge de cinq ans, était orphelin d’un guillotiné.
J’ai été fort insulté, il y a quelques mois, pour avoir osé dire que c’était là une circonstance atténuante.
On le voit, la peine de mort n’est ni exemplaire, ni juste, ni utile. Qu’est-elle donc ? Elle est. Sum qui sum. Elle a sa raison d’être en elle-même. Mais alors quoi ! la guillotine pour la guillotine, l’art pour l’art.
Genève et la peine de mort - 1862



La peine de mort est-elle juste ? (III)

Quelles critiques peut-on faire aux juges ?
*Et puis, ce que j'écrirai ainsi ne sera peut-être pas inutile. (...)
N'y aura-t-il pas dans ce procès-verbal de la pensée agonisante, dans cette progression toujours croissante de douleurs, dans cette espèce d'autopsie intellectuelle d'un condamné, plus d'une leçon pour ceux qui condamnent ? Peut-être cette lecture leur rendra-t-elle la main moins légère, quand il s'agira quelque autre fois de jeter une tête qui pense, une tête d'homme, dans ce qu'ils appellent la balance de la justice ? Peut-être n'ont-ils jamais réfléchi, les malheureux, à cette lente succession de tortures que renferme la formule expéditive d'un arrêt de mort ? Se sont-ils jamais seulement arrêtés à cette idée poignante que dans l'homme qu'ils retranchent il y a une intelligence ; une intelligence qui avait compté sur la vie, une âme qui ne s'est point disposée pour la mort ? Non.
Le Dernier jour d'un condamné - 1829
*La première secousse était passée. Toute ma présence d'esprit m'était revenue.
– C'est monsieur le procureur général, lui ai-je répondu, qui a demandé si instamment ma tête ? Bien de l'honneur pour moi qu'il m'écrive. J'espère que ma mort lui va faire grand plaisir ? car il me serait dur de penser qu'il l'a sollicitée avec tant d'ardeur et qu'elle lui était indifférente.
Le Dernier jour d'un condamné - 1829
*Vous n’avez obéi à aucune influence ; vous avez dit : que la justice "suive son cours" ; vous avez donné cet ordre comme un autre ; les rabâchages sur la peine de mort vous touchent peu. Pendre un homme, boire un verre d’eau. Vous n’avez pas vu la gravité de l’acte. C’est une légèreté d’homme d’État ; rien de plus.
Affaire Tapner - À lord Palmerston - 1854
*Hommes d’État, entre deux protocoles, entre deux sourires, vous pressez nonchalamment de votre pouce ganté de blanc le ressort de la potence, et la trappe tombe sous les pieds du pendu. Cette trappe, savez-vous ce que c’est ? C’est l’infini qui apparaît ; c’est l’insondable et l’inconnu ; c’est la grande ombre qui s’ouvre brusque et terrible sous votre petitesse.
Affaire Tapner - À lord Palmerston - 1854


Comment la justice est-elle rendue ?
*Les juges, au fond de la salle, avaient l'air satisfait, probablement de la joie d'avoir bientôt fini. Le visage du président, doucement éclairé par le reflet d'une vitre, avait quelque chose de calme et de bon, et un jeune assesseur causait presque gaiement en chiffonnant son rabat avec une jolie dame en chapeau rose, placée par faveur derrière lui.
Les jurés seuls paraissaient blêmes et abattus, mais c'était apparemment de fatigue d'avoir veillé toute la nuit. Quelques-uns bâillaient. Rien, dans leur contenance, n'annonçait des hommes qui viennent de porter une sentence de mort, et sur les figures de ces bons bourgeois je ne devinais qu'une grande envie de dormir.
Le Dernier jour d'un condamné - 1829
*Cependant mon avocat arriva. On l'attendait. Il venait de déjeuner copieusement et de bon appétit.
Parvenu à sa place, il se pencha vers moi avec un sourire.
– J'espère, me dit-il.
– N'est-ce pas ? répondis-je, léger et souriant aussi.
– Oui, reprit-il ; je ne sais rien encore de leur déclaration, mais ils auront sans doute écarté la préméditation, et alors ce ne sera que les travaux forcés à perpétuité.
– Que dites-vous là, monsieur ? répliquai-je, indigné ; plutôt cent fois la mort !
Le Dernier jour d'un condamné - 1829
*Le matin du quatrième jour le substitut du procureur général se dit, en mettant sa cravate : – Il faut pourtant que cette affaire finisse. – Alors, si le substitut du greffier n'a pas quelque déjeuner d'amis qui l'en empêche, l'ordre d'exécution est minuté, rédigé, mis au net, expédié, et le lendemain dès l'aube on entend dans la place de Grève clouer une charpente, et dans les carrefours hurler à pleine voix des crieurs enroués.
Le Dernier jour d'un condamné - 1829
*LE GROS MONSIEUR
Tenez, mon cher, ne parlons plus de ce livre atroce ; et, puisque je vous rencontre, dites-moi, que faites-vous de cet homme dont nous avons rejeté le pourvoi depuis trois semaines ?
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MessageSujet: Re: les arguments ( texte long) partie I   les arguments ( texte long) partie I Icon_minitimeDim 18 Mai - 9:17

Salut mon professeur! j'espère que tu va bien ,alors Je tiens à corriger une production écrite pour profiter des erreurs commises par le.
sujet:
En vous inspirant de l'auditoire de Ulysse Mérou devant l'assemblée des singes.
Rédigez un discours argumentatif dans lequel vous défendéz les singes laboratoires.

production écrite:
Messieurs !Ecoutez moi bien, la vie n'est pas rose de tout repos, dieu nous a crées, nous sommes une partie de ses créatures et qu'elles ont des animales sont inferieures à la race humains et cela nous permetra sur les singes, ce sont comme vous, comme moi, ils ont une ame, leur sang est rouge comme le notre invité les experience sur les singe laboratoires, car c'est une mauvaise tache dans ce nouveaux monde, et croyez vous a la place de ces singes dans un cage! qu'est ce que tu va faire? premierement tu va soufrir dans ce nouveau monde, la cage biensur.
aimez les singes et laissez vous les paroles et le pouvoir sur les singes!!
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MessageSujet: Re: les arguments ( texte long) partie I   les arguments ( texte long) partie I Icon_minitimeDim 18 Mai - 9:41

production écrite:
Messieurs !Ecoutez moi bien, la vie n'est pas rose de tout repos, dieu nous a crées, nous sommes une partie de ses créatures et qu'elles ont des animales sont inferieures à la race humains et cela nous permetra sur les singes, ce sont comme vous, comme moi, ils ont une ame, leur sang est rouge comme le notre invité les experience sur les singe laboratoires, car c'est une mauvaise tache dans ce nouveaux monde, et croyez vous à la place de ces singes dans un cage! qu'est ce que tu va faire? premierement tu va soufrir dans ce nouveau monde, la cage biensur.
aimez les singes et laissez vous les paroles et le pouvoir sur les singes!!

Correction possible

* paradie
* Dieu
* et que les animaux soient...
* humaine
* évitez
* expériences
* les singes
* mettez-vous
* une cage
* vous allez...
* vous allez...
* laissez-les vivre en paix.
Remarque
je veux que tu me donne ton vrai nom merci
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MessageSujet: Re: les arguments ( texte long) partie I   les arguments ( texte long) partie I Icon_minitimeDim 18 Mai - 9:55

merci beaucoup mon nom c'est nadia elhani
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MessageSujet: Re: les arguments ( texte long) partie I   les arguments ( texte long) partie I Icon_minitimeLun 19 Mai - 6:05

production écrite:
Messieurs !Ecoutez moi bien, la vie n'est pas paradie , Dieu nous a crées, nous sommes une partie de ses créatures et que les animaux soient inferieures à la race humains
les singes, sont comme vous, comme moi, ils ont une ame, leur sang est rouge comme le notre évitez les expériences sur les singes, car c'est une mauvaise tache dans ce nouveaux monde, et mettez-vous à la place de ces singes dans une cage! qu'est ce que vous allez faire? premierement vous allez soufrir dans ce nouveau monde, le cage!
aimez les singes et laissez-les vivre en paix.
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MessageSujet: Re: les arguments ( texte long) partie I   les arguments ( texte long) partie I Icon_minitimeLun 19 Mai - 6:10

woow!! dsl c'est humaine ce n'est pas humains merci bcp pour le corrigés.. lol!
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MessageSujet: Correction   les arguments ( texte long) partie I Icon_minitimeLun 19 Mai - 7:21

la fierté N.E a écrit:
production écrite:
Messieurs !Ecoutez moi bien, la vie n'est pas paradie , Dieu nous a crées, nous sommes une partie de ses créatures et que les animaux soient inferieures à la race humains
les singes, sont comme vous, comme moi, ils ont une ame, leur sang est rouge comme le notre évitez les expériences sur les singes, car c'est une mauvaise tache dans ce nouveaux monde, et mettez-vous à la place de ces singes dans une cage! qu'est ce que vous allez faire? premierement vous allez soufrir dans ce nouveau monde, le cage!
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Corriges les fautes soulignées
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MessageSujet: Re: les arguments ( texte long) partie I   les arguments ( texte long) partie I Icon_minitime

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